Au Dimitile, en avril...
Pour cette montée au Dimitile, j’ai choisi le vtt en empruntant le chemin 4x4 et ses nombreux virages, bien glissant ce jour-là.
Panorama sur Cilaos
Il n’est pas question ici des randonnées pédestres du Bayonne avec son important dénivelé réservé aux pros, de la Jument, du Zèbre ou du sentier Bœuf qui permettent toutes de monter au sommet de l’Entre-Deux en découvrant une très belle forêt primaire avec ses fougères arborescentes, ses mimosas, ses plantes médicinales …
L’ association Capitaine Dimitile y a reconstitué un Camp Marron, lieu de vie des esclaves qui avaient fui leurs maîtres. Dimitile, « le guetteur ou l’insaisissable » était l’un des plus connus.
Avant l'arrivée au Camp, une stèle rend hommage à Maxime Bedeau tisaneur et pionner du tourisme vert. Sur les crêtes ne pas oublier les magnifiques panoramas sur le cirque de Cilaos.
« Le Dimitile produisait dans les années 1950 une huile essentielle de géranium de grande qualité, descendue jusqu'au centre-ville par des bœufs sur des sentiers pentus, mais aussi à dos d'homme. La terre offrait aux travailleurs, hommes et femmes, des pommes de terre, des oignons des œillets. Restent de cette époque : les vestiges de quelque petites cases créoles comprenant une pièce en bois, tôle ondulée et terre battue dotées d'une petite cuisine indépendante noircie par la fumée et d'une bac pour collecter la rosée du matin et l'eau de pluie, les pierres constituant les foyers des alambics, et l'acacia, importé, planté pour sa croissance rapide, utilisé comme coup vent et pour le feu. Les Anciens, qui ont en mémoire le tragique cyclone de 1948, peuvent témoigner de ce passé, mais ils se comptent aujourd'hui sur les doigts d'une main. Le géranium qui avait remplacé la forêt primitive est presque oublié, l'acacia s'est imposé sur les zones cultivables, les bœufs lestés d'estagnons ont été remplacés sur autorisation par des 4x4. » (Wikipédia)